ARC Photographie et formats visuels au Liban au XIXe siècle

Photographie et formats visuels au Liban au XIXe siècle
Photo prise par la Maison Bonfils entre 1867 et 1899 de la Library of Congress, Washington : https://www.loc.gov/pictures/item/2004668095/

Code : ARC1044-1

Enseignante-chercheuse principale

Carine Chelhot Lemyre, PhD
carine.lemyre@alba.edu.lb

Date de début : septembre 2024

Descriptif

L’étude et l’interprétation de la photographie au Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (ou ce qui était alors l’Empire ottoman) constituent un domaine en développement pour retracer l’histoire des photographes européens qui ont « exploré » la région ainsi que de ceux qui ont choisi d’établir des studios locaux. Alors que des recherches récentes ont été publiées sur un nombre d’entre eux, l’histoire d’une partie significative d’ateliers français installés au Liban et d’autres locaux, reste non documentée.

Cet atelier vise à aborder les principales questions historiques, conceptuelles, théoriques et esthétiques qui informent l’histoire de la photographie au Moyen-Orient et au Liban depuis les débuts du médium à la moitié du XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle. Explorons les matériaux photographiques de ces studios et analysons comment le contenu de ces illustrations photographiques a interagit avec leurs spectateurs dépendamment du format dans lequel elles ont été produites.

L’atelier comprendra des visites dans des archives locales telles que la collection Fouad Debbas au musée Nicolas Ibrahim Sursock. Les devoirs écrits des étudiants seront basés sur du matériel photographique consulté en personne dans ces archives-là.

Cet atelier serait intéressant pour tous les étudiants de Master avec un intérêt particulier pour la photographie, l’histoire des technologies visuelles, des modes de visionnage et des formats photographiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Comme nous vivons dans un monde hyper visualisé, il est toujours intéressant de réfléchir à l’histoire de la production d’images et aux façons dont elles étaient diffusées, vendues et reçues par divers publics.

Contexte

Bien que la Maison Bonfils (1867-1914) ait été le studio commercial le plus renommé à Beyrouth au XIXe siècle, il était contemporain à d’autres ateliers moins connus, à la fois français et dirigés par des locaux, tels que ceux de Jean-François Charlier, Tancrède Dumas et les Frères Sarrafian. Les matériels photographiques de ces studios, produits dans différents formats photographiques tels que les stéréogrammes, les diapositives de lanterne magique, les panoramas, les cartes postales et les albums, sont conservés dans la Collection Fouad Debbas au musée Nicolas Ibrahim Sursock, la Collection de la Jafet Library a l’AUB, et d’autres collections privées.

Compte tenu de ce nombre important de studios locaux, de nouvelles voies de recherche sur la photographie du XIXe siècle au Moyen-Orient, et au Liban plus précisément, pourraient non seulement s’étendre aux discussions sur la relation entre les formats photographiques, leur contenu et leur réception, mais aussi à une étude des studios à Beyrouth avec lesquels Félix Bonfils, le chef de la Maison Bonfils, aurait collaboré. Une telle recherche archivistique pourrait potentiellement conduire à une exploration d’un réseau de photographes à Beyrouth au XIXe siècle, dont la Maison Bonfils était une partie cruciale.

Acquis d’apprentissage plus spécifiques

  • Développer des compétences dans l’analyse visuelle des premières photographies en tenant compte de leurs propriétés formelles et de leurs contextes, tels que le daguerréotype, le calotype, le tirage albuminé, etc.
  • Comprendre et explorer la relation entre les différents formats photographiques et la réception des images qui, elle, dépend du format photographique.
  • Encourager la pensée critique et l’évaluation des matériaux historiques, aussi bien dans leur forme numérique que physique lors de visites dans les archives locales.
  • Améliorer les compétences en recherche grâce à l’utilisation des ressources de la bibliothèque et électroniques.
  • Améliorer les compétences en rédaction d’essais et la synthèse cohérente des résultats de recherche en soutien d’un argument.
  • Encourager la présentation d’idées aux autres lors de discussions ouvertes.

Objectifs de l’atelier

  • Étudier les utilisations diverses de la photographie dans des contextes sociaux, politiques et historiques, ainsi que les moyens esthétiques et picturaux employés pour atteindre ces objectifs dans des contextes impériaux et coloniaux au XIXe siècle.
  • Développer une bonne appréciation de la photographie du XIXe siècle au Moyen-Orient et analyser les aspects picturaux, les styles et les méthodes employés par un bon nombre des studios.
  • Acquérir une compréhension des principales innovations techniques dans l’histoire de la photographie et de leurs contextes socio-historiques spécifiques.
  • Développer une appréciation pour les différents formats des premières photographies et leurs contextes sociaux : les daguerréotypes, les stéréogrammes, les diapositifs de lanternes magiques, les tirages albuminés, les albums photographiques, les cartes postales.
  • Examiner le rôle de l’appareil photo et de la photographie dans des contextes impérialistes et coloniaux.
  • Acquérir une compréhension des perspectives théoriques contemporaines adoptées pour discuter des photographies historiques.
  • Savoir plus sur les ateliers photographiques qui étaient actifs autrefois au Liban. Qui étaient-ils? Comment opèreraient-ils?

Questions de recherche et problématique(s)

Qui étaient les autres studios, quels matériaux ont-ils produits, dans quels formats, et quelles étaient les tendances et goûts auxquels ils répondaient ? Ces tendances étaient-elles orientalistes ? Peuvent-elles être étiquetées comme telles, ou serait-ce cliché et trop général de les qualifier d’orientalistes ? D’autres individus locaux étaient-ils impliqués dans la production de ces matériaux photographiques ?

Hypothèse de recherche

Nous avons une idée générale de qui étaient les studios opérant au Liban au XIXe siècle, mais l’analyse et le commentaire du matériel produit demeurent abstraits, vagues, et general. Personnellement, j’ai effectué des recherches approfondies sur la Maison Bonfils dans plusieurs archives au Liban, en France, au Canada et aux Etats Unis, mais pas sur les autres studios actifs au Liban.

J’ai appris, au cours de discussions avec des archivistes et des collectionneurs, que des photographies produites par ces autres studios du XIXe siècle sont conservées dans la collection Fouad Debbas au musée Nicolas Ibrahim Sursock et la Bibliothèque Orientale de l’USJ. Je suppose que les photographes répondaient à différentes tendances et préférences, mais il serait intéressant d’avoir une approche pratique, de pouvoir voir et interagir avec ces documents photographiques en présentiel avec les étudiants.

J’émets également l’hypothèse que le matériel a été produit dans divers formats photographiques. Voyons quels étaient ces formats – étaient-ils des albums, des diapositives pour lanternes magiques, des stéréogrammes, des cartes postales ? Quelles étaient les relations entre les images illustrées et le format à travers lequel ces images-là étaient offertes et représentées ? Étaient-elles représentées dans des contextes éducatifs et pédagogiques (par exemple, les dispositifs de lanternes magiques), touristiques (dans le cas des cartes postales) ?

Méthodologie

Notre recherche se basera sur le matériel d’une seule collection, la collection Fouad Debbas, car cela est plus pratique et, à ma connaissance, c’est la collection qui détient le plus grand nombre de photographies des ateliers locaux au Liban. S’il y a un intérêt pour d’autres photographies archivées dans les collections de la bibliothèque Jafet à l’AUB, celles-ci sont numérisées et peuvent être consultées en ligne. Il existe aussi des cartes postales par les frères Sarrafian numérisées sur le site de la British Library. Les disciplines diverses impliquées dans ce projet de recherche comprennent l’histoire de l’art, l’histoire, l’histoire de la photographie et les pratiques archivistiques.

À travers l’examen et l’étude des photos produites par les ateliers locaux de Beyrouth, nous pourrions établir comment le Liban et le Moyen-Orient étaient représentés par ces ateliers et à travers quels formats. Des entretiens avec l’archiviste de la collection Debbas seront donc nécessaires pour accéder à ces photos, ainsi qu’avec des historien(ne)s de la photographie du XIXe siècle pour avoir des points de vue différents et générer des conversations. Lorsque les étudiants et moi-même réaliserons que nous avons vu et eu accès à suffisamment de matériel à analyser et à étudier, nous cesserons les visites aux archives et commencerons à discuter du matériel collecté, établissant ainsi des hypothèses et des réponses à nos questions de recherche.

Résultats attendus

L’un des principaux objectifs de cet atelier est d’analyser et de discuter de documents photographiques jamais vus auparavant dans les deux collections. Je m’attends à trouver des tirages à l’albumine, des diapositives de lanterne magique, des stéréogrammes, des cartes postales et des albums photographiques provenant de différents studios qui étaient en activité à Beyrouth, gérés à la fois par des photographes locaux et européens, parmi lesquels la Maison Bonfils et le studio de Jean Baptiste Charlier.

Je suppose que le matériel photographique qui sera trouvé était principalement de nature commerciale et répondait aux exigences du marché de la fin du XIXe et du début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, car ce matériel était produit dans l’Empire ottoman, mais vendu à l’étranger. L’intervention de spécialistes du domaine, tels que des archivistes et des chercheur/ses. intéressés par l’histoire de la photographie, apportera des perspectives précieuses aux discussions sur le matériel qui sera trouvé dans les archives. La référence aux textes académiques enrichira également la perspective sur les objets trouvés.

Modalités d’évaluation

  • Présence
  • Suivi du cycle de conférences du CRC
  • Travaux en atelier
  • Dissertation de recherche

Références

  • Aubenas, Sylvie, and Jacques Lacarrière. Voyage en Orient. Paris: Bibliothèque nationale de France, 1999.
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    ———. “Mediated Visions: Early Photography of the Middle East and Orientalist Network.” History of Photography 41, no. 4 (October 2, 2017): 362–75.
    ———. “Orientalist Desire, Desire of the Orient.” French Forum 15, no. 1 (1990): 37–51.
    ———. “The Orientalist Photograph.” In Camera Orientalis: Reflections on Photography of the Middle East, 17–40. Chicago: University of Chicago Press, 2015.
    ———. “The Orientalist Photograph: An Object of Comparison.” Canadian Review of Comparative Literature / Revue Canadienne de Littérature Comparée 43, no. 2 (2016): 265–81.
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  • Bustarret, Claire. Le Grand Tour Photographique Au Moyen-Orient: 1850-1880, de l’Utopie Au Stéréotype. Paris: CNRS Éditions, 1995.
  • Claudet, Laura. “Stereoscopy.” In Encyclopedia of Nineteenth-Century Photography Vol. 1, edited by John Hannavy, 1338–40. New York: Taylor & Francis Group, 2008.
  • Crary, Jonathan. Techniques of the Observer: On Vision and Modernity in the Nineteenth Century. Cambridge, MA: MIT Press, 1992.
  • Darrah, William C. Cartes de Visite in Ninteenth Century Photography. Gettysburg, Pennsylvania: W.C. Darrah Publisher, 1981.
    ———. The World of Stereographs. Nashville: Land Yacht Press, 1997.
    Debbas, Fouad. Des Photographes À Beyrouth: 1840-1918. Paris: Marval, 2001.
    ———. Beirut, Our Memory: A Guided Tour Illustrated with Postcards. Beirut, Lebanon: César Debbas & Fils, 1986.
  • El Hage, Bader. Damascus a Photographic Journey 1840 1918. Beirut: Kutub Ltd, 2019.
  • El Hage, Badr, and Samir Moubarak. Beirut 1840-1918: A Visual and Descriptive Portrait. Beirut: Kutub Ltd., 2022.
  • Fani, Michel. Une Histoire de La Photographie Au Liban: 1840-1944. Beyrouth: Éditions de l’escalier, 2005.
  • Fleig, Alain. Rêves de Papier: La Photographie Orientaliste, 1860-1914. Neuchâtel: Ides Et Calendes, 1997.
  • Gavin, Carney E S. The Image of the East: Nineteenth-Century near Eastern Photographs by Bonfils: From the Collections of the Harvard Semitic Museum. Chicago: University Of Chicago Press, 1982.
  • Gavin, Carney E S, and Evelyn Hofer. Bonfils and the Early Photography of the near East. S.L.: S.N, 1978.
  • Graham-Brown, Sarah. Images of Women: The Portrayal of Women in Photography of the Middle East, 1860-1950. New York: Columbia University Press, 1988.
  • Hannoosh, Michele. “Practices of Photography: Circulation and Mobility in the Nineteenth-Century Mediterranean.” History of Photography 40, no. 1 (January 2, 2016): 3–27.
  • Hanssen, Jens. Fin de Siècle Beirut: The Making of an Ottoman Provincial Capital. Oxford: Clarendon Press, 2005.
  • Holmes, Oliver Wendell. “The Stereoscope and the Stereograph.” The Atlantic Monthly, June 1859.
  • Jammes, Marie Thérèse and André Jammes. En Egypte Au Temps de Flaubert: 1839-1860, Les Premiers Photographes. Paris: Kodak-Pathé, 1980.
  • Kassir, Samir. Beirut. Berkeley: University of California Press, 2011.
  • Khemir, Mounira. L’orientalisme: L’Orient Des Photographes Au XIXe Siècle. Paris: Nathan, 2001.
  • Krauss, Rosalind. “Photography’s Discursive Spaces: Landscape/View.” Art Journal 42, no. 4 (1982): 311.
  • Newhall, Beaumont. The History of Photography: From 1839 to the Present. New York: Museum of Modern Art, Boston, 2012.
  • Pellerin, Denis. La Photographie Stéréoscopique Sous Le Second Empire. Paris: Bibliothéque Nationale de France, 1995.
  • Peltre, Christine. Orientalism. Paris: Terrail, 2004.
  • Renié, Pierre-Lin. “Bonfils, Félix-Adrien (1831-1885), Marie-Lydie Cabanis (1837-1918), and Adrien (1861-1929) French Photographers and Photo Publishers.” In Encyclopedia of Nineteenth-Century Photography, 173–74. London: Routledge, 2007.
  • Rouillé, André. L’empire de La Photographie: Photographie et Pouvoir Bourgeois, 1839-1870. Paris: Sycomore, 1982.
  • Said, Edward W. Culture and Imperialism. London: Vintage, 2007.
  • Sheehi, Stephen. “Beyond Orientalism toward a History of Indigenista Photography in the Arab World.” In The Handbook of Photography Studies, edited by Gil Pasternak, 353–69. London: Routledge, 2020.
    ———. The Arab Imago: A Social History of Portrait Photography, 1860-1910. Princeton: Princeton University Press, 2016.
  • The Fouad Debbas Collection. “About the Fouad Debbas Collection,” n.d. Accessed December 1, 2022.
  • The Library of Congress. “About This Collection | Stereograph Cards | Digital Collections | Library of Congress,” 2015. https://www.loc.gov/collections/stereograph-cards/about-this-collection/.
  • Woodward, Michelle L. “Between Orientalist Clichés and Images of Modernization.” History of Photography 27, no. 4 (December 2003): 363–74.

En plus de ces références, la bibliothèque du musée Sursock possède de nombreux livres sur la photographie et son histoire. Les pages 143 à 146 de ce catalogue en ligne comprennent des sources pertinentes pour cet atelier, ainsi que sur d’autres sujets qui pourraient être intéressants pour les étudiants. Voir : https://pay.sursock.museum/upload/8777website2024-Jan-Sursock-Museum-Book-Catalog.pdf

Résumé des études antérieures et lacunes dans les références

Il existe une richesse d’informations générales disponibles sur divers studios européens qui ont opéré au Moyen-Orient ou capturent des images de la région, notamment des figures telles que Roger Fenton, Maxime Du Camp, Francis Frith, et bien d’autres. Cependant, des études spécifiques sur des studios ou des photographes individuels, en particulier locaux, font notablement défaut, à l’exception du livre écrit par Stephen Sheehi, The Arab Imago, publié en 2016. Dans son travail, Sheehi adopte une perspective sociologique et anthropologique pour analyser les photographies, explorant comment ces images ont contribué à la représentation de soi et de sa famille dans le contexte sociologique de leur production. Malgré l’existence de deux livres de Debbas, et Michel Fani, la collection Fouad Debbas au musée Nicolas Ibrahim Sursock et celle de la Bibliothèque Orientale ont une quantité substantielle de matériel qui nécessite une analyse académique et pratique approfondie.

En effet, ces ouvrages sur des photographes ne prennent pas suffisamment en compte les formats divers dans lesquels leur matériel photographique a été créé, et comment la réception de chaque format dépendait de son « traitement visuel » prévu. Par exemple, un stéréogramme nécessitant un stéréoscope, un album conçu pour une visualisation individuelle avec des pages tournées dans un ordre chronologique ou spécifique, et des diapositives de lanterne magique destinées à une visualisation collective.

Matériel requis

  • Ordinateur portable, iPad ou autre tablette pour ceux/celles qui n’ont pas d’ordinateur portable
  • Cahier
  • Crayon ou Bic pour prise de notes
  • Cahier et crayon à mine uniquement lors des visites aux archives, le crayon à encre, stylo, Bic etc. ne sont pas permis dans l’espace des archives.

Plan d’action

La durée du projet devrait s’étaler sur deux semestres. Il débutera avec une visite aux archives de la collection Debbas au musée Nicolas Ibrahim Sursock et/ou d’autres archives renfermant du matériel photographique des studios mentionnés précédemment. Nous observerons et étudierons le matériel de la collection Debbas au musée Nicolas Ibrahim Sursock, et les étudiants se familiariseront avec le matériel observé, ainsi qu’avec la littérature académique sur l’histoire de la photographie du XIXe siècle, l’orientalisme et la photographie orientaliste. En fin de compte, cette étude approfondie aboutira à une publication académique qui sera présentée dans une revue académique ou autre. Le projet durera deux semestres car il faudra suffisamment de temps aux étudiants pour examiner le matériel, le comprendre, le situer dans son contexte historique avec l’aide des lectures académiques assignées, et enfin, il faudra assurer également suffisamment de temps pour la rédaction d’une publication académique.

Calendrier

Séance 1
  • Introduction à l’ARC
  • Explication des attentes des élèves.
  • Révision et visionnage des références existantes, en mettant l’accent sur les travaux interdisciplinaires pertinents.
  • Formulation des questions de recherche interdisciplinaires.
  • Établissement de la problématique dans le contexte de l’interdisciplinarité artistique.
  • Lectures : [référence bibliographique]
  • Nombre d’heures : 3 heures
  • Travail personnel : 8 heures
Séance 2
  • Raffinement des questions de recherche, en explorant les connexions entre les différentes disciplines.
  • Élaboration de l’hypothèse de recherche intégrant des éléments théoriques et pratiques.
  • Lectures : [référence bibliographique]
  • Nombre d’heures : 3 heures
  • Travail personnel : 8 heures
Séances 3 et 4
  • Visite à la collection Debbas au musée Nicolas Ibrahim Sursock (séance 3).
  • Collecte de données : entretiens avec des professionnels de différentes disciplines.
  • Prise de notes et enregistrement des entretiens pour une analyse approfondie.
  • Observations d’événements artistiques interdisciplinaires, en mettant l’accent sur les interactions et les influences réciproques (séance 4).
  • Documentation des observations et relevé des éléments pertinents pour nourrir la recherche théorique et pratique.
  • Lectures : [référence bibliographique]
  • Nombre d’heures : 3 heures par séance
  • Travail personnel : 8 heures par séance
Séances 5 et 6
  • Analyse des données collectées à la suite des visites aux archives.
  • Regroupement des thèmes et des motifs émergents en considérant les aspects interdisciplinaires.
  • Interprétation des résultats par rapport à l’hypothèse de recherche, en prenant en compte les apports des différentes disciplines en question.
  • Identification des liens entre les données théoriques et pratiques pour une compréhension globale.
  • Réflexion sur les implications interdisciplinaires des résultats et leur impact sur la création artistique.
  • Synthèse des résultats de l’analyse et discussion des implications pour l’art, en mettant en évidence les synergies et les défis liés à l’interdisciplinarité artistique.
  • Contrôle mi-parcours
  • Lectures : [référence bibliographique]
  • Nombre d’heures : 3 heures par séance
  • Travail personnel : 8 heures par séance
Séances 7 et 8
  • Présentation des projets de recherche et/ou de création de chaque étudiant.
  • Production des articles de recherche théorique.
  • Production des œuvres de création pratique.
  • Lectures : [référence bibliographique]
  • Nombre d’heures : 3 heures par séance
  • Travail personnel : 8 heures par séance
Séances 9 et 10
  • Finalisation du projet de recherche : révision, édition et préparation pour la présentation ou la publication, en mettant en valeur les contributions de l’interdisciplinarité à la recherche théorique et à la création pratique.
  • Rédaction de la conclusion du projet de recherche en soulignant les découvertes interdisciplinaires et les recommandations pratiques pour soutenir l’interdisciplinarité artistique.
  • Rendu final
  • Lectures : [référence bibliographique]
  • Nombre d’heures : 3 heures par séance
  • Travail personnel : 8 heures par séance

Langue d’enseignement

  • Français
  • Anglais (si besoin)

Répartition en heures

  • Heures d’enseignement/recherche sur place = 30 heures
  • Travail personnel = 80 heures

Effectif

  • Dix étudiants en première année de Master

Intervenants

Aline Manoukian

Fouad Elkoury