- Conférencier dans l’ARC : Art Invisuel
Artiste invisuel urbain et Président du C.D.R.A.O. (Centre de Documentation, de Recherche, et d’Application des Offensives). Membre du Conseil d’Administration de la Fédération de l’Art Urbain.
Titulaire d’un DNREA de l’ENDA (École nationale d’art de Paris) obtenu en 2021, Président des éditions L’Armée Recrute, membre du Conseil d’Administration de la Fédération de l’Art Urbain et intervenant scolaire.
Il est l’initiateur du mouvement Perturbationiste inauguré à Nancy en 2021 et du C.D.R.A.O. (Centre Documentation, Recherche, Application des Offensives) : un lieu permettant de créer, développer et faire la promotion de « la perturbation » et de « l’offensive » comme une action artistique.
Le Perturbationisme se constitue comme le premier mouvement d’art invisuel dans l’histoire. La perturbation constitue pour l’artiste un langage artistique.
La perturbation est définie comme l’action visant à perturber la réalité d’un espace public ou la perception de ses utilisateurs. Un ensemble de perturbations constitue une « offensive artistique ».
Conférence par Gilbert Coqalane : Perturbationisme, prémices, présent et projections
Date : Mardi 22 octobre 2024 à 15:30 (heure Beyrouth)
Mode : Hybride
Lieu : Académie Libanaise des Beaux-Arts
Langue : Français
Public : Étudiants en atelier d’art invisuel
En 2021, nous avons pu constater l’émergence d’un nouveau mouvement dans le paysage artistique, aux antipodes des pratiques individualistes courantes et autres codes normés : Le perturbationisme.
En faisant de la perturbation un art de vivre, en la développant jusqu’à l’offensive artistique, les perturbationistes investissent le réel et le présent. Une nouvelle branche de l’art invisuel ? Une nouvelle mouvance de l’art urbain ? Un prolongement de l’art contextuel ? Incontestablement, les angles sont multiples, mais il y a un objectif principal : perturber ici et maintenant les lignes pré-écrites de notre devenir et la continuité de nos réflexes. Se fédérant autour de structures, de personnes, et d’enjeux, les perturbationistes vont s’insinuer dans les failles de notre pensée établie que notre société s’emploie à reboucher.
Le perturbationisme devra répondre à une multitude de questionnements : Le perturbationisme est-il une langue ? Le perturbationisme est-il une culture ? Le perturbationisme est-il une action ? Le perturbationisme est-il un résultat ? Le perturbationisme est-il oppositionnel ? Le perturbationisme est-il un humanisme ? Le perturbationisme est-il une offensive éternelle ? Le perturbationisme est-il le prochain ordre établi ?