May El Koussa


PhD. Professeure Assistante à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA, Université de Balamand), où elle a été nommée Directrice des Études en 2021 et Doyenne Assistante aux Affaires Académiques en 2023.

Après avoir suivi un parcours pratique en cinéma expérimental et art-vidéo avec une Maîtrise en arts visuels et du spectacle de l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban, elle s’est lancée dans le domaine de la recherche en « Études cinématographiques » suite à ses études à l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. En 2013, elle a obtenu un doctorat en « Arts et Sciences de l’art », avec une spécialisation en « Cinéma et Audiovisuel » à la même université.

En 2014, elle a commencé son expérience d’enseignement à l’ALBA et a contribué au développement du programme de l’École de cinéma et de production audiovisuelle en proposant des cours novateurs dans le domaine des études cinématographiques. Elle enseigne des cours de cinéma et de méthodologie de la recherche dans diverses Écoles de l’Académie, en plus de son engagement dans d’autres universités au Liban. Elle a également été coordinatrice des cours d’histoire du cinéma et d’analyse filmique de 2018 à 2021.

En tant que chercheuse, elle est membre associée de l’Institut ACTE (Arts, Création, Théorie, Esthétique) – Paris 1, Panthéon-Sorbonne depuis 2009. Son livre intitulé De la dynamique des larmes au cinéma – Sirk, Kieslowski, Bergman a été publié en 2023 chez L’Harmattan dans la collection Champs Visuels, où elle développe davantage les idées de sa thèse concernant les larmes au cinéma à travers une approche esthétique et interdisciplinaire.

Ses articles sont publiés dans des revues internationales à comités de lecture et apparaissent comme des chapitres d’ouvrages collectifs de renommée internationale.

Ses recherches portent sur les cinémas européen, méditerranéen et libanais, ainsi que sur des questions liées à l’effacement, aux larmes au cinéma et plus récemment, au rôle de la philosophie (principalement les concepts de Michel Foucault et Maurice Merleau-Ponty) dans l’analyse filmique.